Nils Holgersson

Vol d'oies cendrées en partance pour le Nord, sur la retenue de Pincemaille.
Le retour migratoire vers les lieux de nidifications se fait habituellement à partir de fin février.
Nouveau signe du réchauffement climatique ?

L'oie cendrée adopte des mœurs à la fois diurnes et nocturnes.
Bien qu'excellente nageuse, elle passe de longs moments à terre pour se nourrir et brouter  la végétation, occasionnant parfois de gros dégâts dans les cultures maraichères.

La période de nidification finie, elle migre en larges troupes, pouvant atteindre parfois plusieurs centaines, voir plusieurs milliers d'individus.

L'oie cendrée a une taille variant entre 75 à 90 cm pour une envergure variant entre  147 à 182 cm.
Elle pèse entre 2300 à 3500 g et peut vivre jusque 17 ans.

La population sauvage est estimée entre 920 000 et 970 000 individus.
Légèrement en hausse depuis quelques années, la population européenne connait une décroissance nette en Russie et en Islande.

Son principal prédateur restant l'homme.
En France, durant la saison de chasse de 1998-1999, soit 5 mois de chasse, 16 000 à 25 000 oies cendrées ont été prélevées, soit 16 à 25 % des effectifs, impliquant une influence significative sur la dynamique des populations de l'espèce.

Outre la chasse, elle est régulièrement victime du saturnisme (intoxication par ingestion des concentrations de plombs de chasse stagnant sur leur habitat).

Quant à moi, je ne peux m'empêcher de penser au jars Martin et à Nils Holgersson, qui ont bercés ma jeunesse. Ce garnement qui, sous l'effet d'un sort, se retrouve si petit, que le voilà entrainé malgré lui par le jars Martin qui a décidé de suivre les oies sauvages dans la longue épopée migratoire vers la Laponie.