Le défi ?

Le défi n'est pas de poster une photo par jour... mais de prendre une photo par jour, et ce quelques soient les conditions "photographiques". Tout au moins essayer

dimanche 18 janvier 2015

Et soudain... le Milan Royal

La mauvaise saison, lorsqu'elle n'est pas "franche", reste calme en observation d'oiseaux.
L'appareil photo, compagnon de viré, ne servira pas une fois de plus.
La luminosité médiocre, les oiseaux méfiants comme toujours en période de chasse, je prends le chemin du retour... quand soudain... à 500 mètres de la maison, un vanneau s'élance de nulle part et monte dans le ciel pour attaquer un rapace.

D'office, j'exclue la buse... d'autant que le comportement du vanneau laisse à penser que l'intrus est une vraie menace pour lui.
Un busard ? trop grand !
Soudain le V caractéristique de la queue... un milan... à cette époque, ce ne pourrait être qu'un royal erratique... mais vu l'altitude et le temps, difficile de distinguer les couleurs de l'oiseau.

Je prends  mon appareil, l'oiseau vient sur moi et mon champ d'action se réduit comme peau de chagrin.
Pourtant, ne pas cliquer trop vite histoire qu'il ne bifurque pas et disparaisse !

Clic... clic... clic et le voilà hors de portée....Faire une mise au point sur une luminosité aussi faible, autant dire que c'est foutu !

Pourtant l'oiseau survole le champ de l'autre côté.
Je baisse la vitre, me penche mais là, le poids de l'appareil et la position ne font pas bon ménage....
Il prend de la hauteur ...

Je tente une sortie, pose l'appareil sur le toit de la voiture...clic clic... l'oiseau s'éloigne vers la maison.

Le poursuivre est inutile. Les rapaces sont sensibles aux mouvements humains, je n'y gagnerai rien et lui non plus !

Je livre les photos "natures", sans retouche lumière... et pour vous faire une idée, je poste en avant dernière photo, une originale avant découpe....

Et dire que la veille, le ciel était d'un bleu limpide et le soleil au rdv !






Le saviez-vous


Le milan royal ne se reproduit qu'en Europe. 

Il affectionne les forêts ouvertes, les zones boisées éparses ou les bouquets d'arbres avec des zones herbeuses proches, des terres cultivées, des champs de bruyères ou des zones humides.
Les massifs d'étendue restreinte et les lisières forestières en paysage de campagne lui conviennent, en régions montagneuses surtout mais également en plaines, pour peu que ces boisements comprennent des grands arbres favorables à la nidification.  

Les milans royaux du sud sont sédentaires tandis que ceux du nord sont migrateurs en direction des régions méditerranéennes et parfois même de l'Afrique. 

En hiver, les milans royaux se rassemblent volontiers  là ou la nourriture abonde et forment des dortoirs communs qui peuvent compter jusqu'à cent individus. Le reste de l'année, ils sont le plus souvent solitaires ou, pendant la reproduction, en couples.

Son vol est très conditionné par les variations climatiques, préférant un ciel dégagé aux voûtes nuageuses et pluvieuses.

Il vole en larges cercles, de la même manière sur le versant d'une montagne qu'en plaine et remonte souvent à grande hauteur avec des virages amples, profitant des courants  thermiques.

Les couples unis  pour la vie construisent un nouveau nid chaque année.

Toutefois, il arrive parfois que certains réutilisent une aire ancienne, se situant normalement dans un arbre, à une hauteur variant de 12 à 15 mètres.
Le même territoire de nidification ressert année après année, et peut couvrir une surface de 10 km de diamètre.  

Son régime alimentaire peut être très varié et se compose à 50 % d'invertébrés. 

Opportuniste  en diable, le milan royal fait preuve d'une grande souplesse et est capable de s'adapter. Si son excellent coup d'œil lui fait notamment repérer immédiatement toutes les charognes abandonnées,  son manque d'agilité, contraignant, l'oblige à se spécialiser dans la capture au sol de rongeurs, lézards, batraciens, coléoptères et autres lombrics.
Son mets de choix est la courtilière.

Protection / Menaces :

La répartition mondiale de cette espèce se limitant pratiquement à l'Europe occidentale, la persécution par l'homme, la chasse, les empoisonnements et la modification des habitats sont les menaces principales.
Dans une moindre mesure les collisions et l'électrocution avec les lignes électriques.
Enfin, la stérilité provoquée par la contamination aux insecticides a été constaté.

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