Avec le retour de la fraicheur, la petite tribu de moineaux est revenue sur notre lieu-dit, mais il en manque à l'appel. Ce n'est pas moins de 3 cadavres retrouvés sans explication aucune plus un mâle sans doute blessé (je n'ai pas encore visionné les photos prises).
Je suis très sensible au sort de "l'increvable Piaf".
Trop de gens ignorent encore que ce petit passereau est en voie de disparition dans plusieurs régions et pays et qu'il suit ainsi, de près, son cousin le moineau friquet.
A ce jour, la science ni les ornithologues ne connaissent les raisons de ce phénomène mais si vous souhaitez en savoir plus, je vous invite à lire cet article, même le Parisien y avait consacré un article à l'époque !
Un début d'explication lié à la spéculation immobilière et aux rénovations ?!
Je ferai un point cet hiver concernant "nos" moineaux, mais en attendant, je file au lac prendre des nouvelles de ses habitants. Mais même ce matin, difficile d'ignorer que la saison de chasse bat son plein et les malheureux volatiles qui n'ont pas encore été tirés, essaient tant bien que mal, de subsister.
Ce sont 3 "cocottes" (appellation 100% chasseur qui désigne le gibier de "tir"), pardon, faisanes "étiquetées" et prostrées sur le bord de la route que j'ai failli écraser en y allant.
En repassant un peu plus tard, elles n'avaient pas bougées. J'ai immortalisée celle-ci qui, visiblement, cherchait à se réchauffer aux rayons du soleil.
Elle n'a même pas bougé lorsque j'ai balancé du grain par la fenêtre de la voiture.
Le but n'étant pas de la pérenniser à cet endroit, c'est juste une poignée de subsistance qui aura disparue d'ici la fin de la journée.
Cela me laisse perplexe de voir la différence de "gestion" entre le gibier d'élevage ici et celui de la Picardie où je suis née.
Côté biotope, forcément rien à avoir.... Mes cours de géo sur le bassin parisien, terre nourricière résonne encore à mes oreilles, se soldant dans la réalité par une véritable pauvreté des paysages (je ne vous parle pas de la qualité de l'eau qui coule des robinets).
Là-bas, il est courant de voir sur les territoires de chasse, des agrainoirs sommaires posés ici et là.
Compte tenu de l'étendu des cultures, pas besoin de jumelles pour les repérer de loin.
Ici... rien ! Nada ! (Ah si ! J'ai du en voir 1).
Sans doute mise t-on sur le fameux guide de survie, chapitre 1 : "Comment trouver sa subistance quand on a été élevée au grain toute notre vie !" remis à chaque oiseau le jour du lâcher.
Pour vous informer sur le sort dramatique du gibier d'élevage, voici un article intéressant :
http://www.roc.asso.fr/chasse-france/lacher-animaux-elevage.html
Le lac est calme, les cormorans sont même de retour (la battue administrative n'a pas eu lieu !).
"Nonnette" est toujours là, parmi les Colverts et une des deux aigrettes garzette actuellement sur le site se laisse même photographier !
Je laisse tout ce petit monde pour me diriger vers la Loire.
Alors que d'autres régions sont riches de nouveaux arrivants (Pouillot à grands sourcils, Bruant lapon, Bruant des neiges, Pipit rousseline...), il semble que ce soit le calme plat en Touraine.
Et sous l'oeil indiscret de ma LV, j'ai effectivement pu observer buses, corneilles noires, aigrettes garzettes, grandes aigrettes, mouettes rieuses, goélands leucophées, vanneaux huppés, martin-pécheur, grands cormorans, foulques macroules, canards colverts, canard siffleur, hérons cendrés
et une jolie tribu d'une dizaine de mésanges à longue queue.
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