Oiseaux de la Loire

Rares sont mes sorties à Tours, c'est pourquoi j'ai profité d'y avoir un rdv pour immortaliser quelques oiseaux qui peuplent la Loire.

Parmi eux, 

 L'Aigrette garzette

Le saviez-vous ?

Ce sont les plumes ornementales qui apparaissent en période de reproduction, appelées crosses, et autrefois très convoitées par les femmes pour leur valeur ornementale, qui ont valu à ces oiseaux le nom d'aigrettes. 

Si la population d'aigrettes garzettes est stable, les problèmes principaux pour l'espèce sont la disparition et la modification de son habitat dues au drainage, au développement urbain et à la mise en culture. 

Comment différencier une aigrette garzette d'une grande aigrette ?
Outre la taille (la grande aigrette porte bien son nom) et la couleur du bec (jaune (hors période de reproduction) pour la grande aigrette et noir pour la garzette), les chaussettes jaunes (clairement visibles sur la photo au dessus) sont propres à la garzettes  ! 

  le Canard Colvert

Sans doute le plus "classique" des canards de nos contrées. Reste que ce petit caneton téméraire n'est pas forcément en avance sur l'horloge biologique du temps !

le Chevalier Guignette

Petit, léger, agile et gracile !

Le saviez-vous ?

La plupart des chevaliers guignettes du nord de l'Eurasie parcourent chaque année des milliers de kilomètres entre leurs sites de nidification et leurs quartiers hivernaux dans le sud de l'Afrique, en Inde et dans le sud-est asiatique et en Australie.

le Héron cendré

Certains mâles arborent des plumages majestueux ! Il reste que c'est un oiseau méfiant qui n'hésite pas à prendre la poudre d'escampette s'il se sent menacé.

Le saviez-vous ?

La destruction de certaines parties de son habitat, notamment l'abattage des arbres et les dérangements humains, peuvent compromettre la nidification du héron cendré.

Actuellement, l'espèce se porte très bien grâce à sa protection totale, et à une meilleure gestion de son habitat. 

 
la Mouette rieuse

Je me demande pourquoi un oiseau marin se retrouve si loin de la mer.
Comme le goéland et le cormoran, elle a su tirer profit de l'homme et le suit dans son sillage.

Le saviez-vous ?

La mouette rieuse est monogame et fidèle au site du nid où elle revient chaque année. Elle peut former des colonies mixtes avec des sternes.

Cet oiseau est un opportuniste qui "nettoie" les villes et les plages, ou qui se nourrit dans les champs labourés. En effet, les groupes suivent la charrue et capturent des vers et d'autres invertébrés. Elle se nourrit aussi en marchant, en nageant, et en plongeant pour saisir des poissons en suivant des bateaux de pêche. Elle vole aussi au-dessus des flots et picore des insectes à la surface. Il lui arrive également de manger des souris.

le Petit Gravelot 

Son oeil cerclé de jaune le rend facilement reconnaissable, je n'ai cependant pas vraiment eu l'occasion de l'observer. La Loire est resté longtemps en cru, le tenant éloigné des endroits où je passe plus ou moins régulièrement.

Le saviez-vous ?

Le petit gravelot est répandu partout en Europe, à l'exception de sa partie septentrionale, et en Afrique du Nord. Il est également présent en Asie Mineure et dans le Caucase.

Il vit sur les berges sablonneuses et caillouteuses des rivières, des étangs, des lacs, sur le fond boueux des étangs assèchés, dans les sablières et les gravières, près des réservoirs des stations d'épuration des eaux entourés de flaques ainsi que sur les côtes et les estuaires.

Les couples nichant sur les îlots de galets de certains cours d'eau comme la Durance sont menacés par les activités nautiques estivales.

 
la Sterne naine

Le saviez-vous ?

Si les autres sternes se nourrissent en pleine mer ou dans les eaux côtières, la sterne naine fréquente uniquement les étangs et les mares. Mais la technique de pêche reste la même : un piqué brusque sur les petits poissons qui nagent sous la surface, après un bref vol de reconnaissance.

La disparition des habitats côtiers due au développement du tourisme, les dérangements humains - auxquels elle est très sensible - et la prédation par les rats et les mouettes sont les problèmes les plus fréquemment rencontrés par cette espèce. 

 la Sterne Pierregarin également appelé Hirondelle de Mer

Le saviez-vous ?

C'est une visiteuse d'été (d'avril à septembre).
Son aire de répartition couvre largement l'Europe, l'Asie et l'Amérique du Nord, jusqu'aux Caraïbes, mais l'espèce n'est que localement fréquente sur les côtes.

A l'intérieur du continent européen, elle ne niche en grand nombre que sur certains cours d'eau naturels de France, d'Italie, de Pologne et des états de l'ex-Union soviétique.

Hiverne au large de l'Afrique, jusqu'en Australie et Nouvelle-Zélande.

La modification de l'habitat est la menace principale.
Les autres problèmes qui s'ajoutent sont les dérangements des colonies, la prédation et les pesticides. En Europe centrale, de nombreux sites de nidification de la Pierregarin ont été détruits par les corrections des rivières et par la pollution des eaux.

Et pour finir, loin du fleuve...  à proximité de la maison, juste parce qu'il existe aussi des oiseaux qui vivent loin de l'eau

l'Oedicnème Criard

Drôle de nom pour un oiseau à la drôle de gueule !
Avec certaines chevêches d'Athéna, on ne peut pas dire qu’esthétiquement parlant, l’œdicnème ait été gâté par la nature

Le saviez-vous ? 

L'oedicnème criard est un limicole terrestre et surtout un oiseau des milieux chauds et secs.

En France, il habite les terrains calcaires caillouteux ensoleillés occupés par des landes ou des prairies sèches, des cultures basses ou des friches. On le rencontre aussi sur d'anciennes gravières ou sablières, mais il a presque disparu des zones de dunes littorales

La plupart des oedicnèmes qui nichent dans le nord et l'est de l'Europe migrent vers le sud à l'automne. Sous les climats plus doux d'Espagne, d'Afrique du Nord et d'Inde, la majorité de ces oiseaux sont sédentaires.

A mi-août, après la nidification, les oedicnèmes se rassemblent en bandes sur des sites pré-migratoires. Jusqu'à 200 ou 250 individus ont ainsi parfois été notés, mais les bandes sont d'ordinaire bien plus modestes.

Ces oedicnèmes restent parfois assez longtemps sur place et ne partent pour leurs quartiers d'hivernage qu'en Octobre.

 Victime de la destruction des steppes par suite de la transformation agraire, la mise en irrigation, la diminution du pâturage, mais aussi de la chasse et des dérangements, l'espèce a vu, ces dernières années, son aire de répartition et ses effectifs hivernaux subir une forte réduction.