Il est des jours où dans une même journée se retrouvent plusieurs instants précieux.
Aujourd'hui est de ceux là.
Cela commence avec ce lièvre qui accepte de prendre la pose.
La tradition veut que le lièvre soit un rapide. Lorsque l'on prend le temps de l'observer, on se rend compte qu'il préfère se tapir à même le sol, en repliant ses grandes oreilles que partir en détalant.
Autant dire que les chasseurs se régalent de ce genre de comportement.
Lièvre d'Europe
Le saviez-vous ?
Le lièvre d'Europe peut se déplacer à une vitesse de 60 km/h en moyenne et atteindre 80 km/h en pointe, tout comme il peut faire des bonds de 2 mètres à la verticale.
Contrairement au lapin, le lièvre n'habite pas dans un terrier souterrain. Il "gîte" à même le sol. Ce choix lui assure une moins bonne protection que les terriers, notamment concernant la régulation de la température et la protection contre les prédateurs.
Pour pallier ce problème, les levrauts ont un développement beaucoup plus précoce que les lapins : ils sont poilus et voient dès leur naissance et très vite ils subviennent à leurs besoins.
Le lièvre est un animal sauvage. Il n'existe pas d'espèce domestique. Toutefois son élevage est largement pratiqué, essentiellement à des fins de repeuplement et, autrefois, pour sa fourrure ou sa peau.
La hase (femelle du lièvre) a deux ou trois portées par an et possède trois paires de mamelles. Elle possède 2 matrices, pouvant ainsi procréer en superfétation (commencer une nouvelle grossesse pendant une en cours).
Le lièvre est un animal territorial, qui se montre capable de déplacements significatifs (quand il n'est pas confronté à des obstacles importants).
Le lièvre a beaucoup régressé dans de nombreuses régions, notamment en Europe, et il a totalement disparu d'une partie de son territoire. Il se montre plus sensible que le lapin à la fragmentation de son territoire par les routes qu'il n'aime pas traverser. S'il est grâce à cela moins sensible à l'écrasement par les véhicules, il pourrait aussi être rendu plus vulnérable aux maladies par la régression de ses prédateurs naturels (moins de sélection naturelle), et par la consanguinité qui augmente lorsque son territoire se réduit.
Puis plus tard, à l'orée du bois, enfin... le soleil perce dans la densité du feuillage d'été.
Enfin, le premier "vrai" coucher de Soleil sur le lac.
C'est, je crois, en accordant une tel importance aux instants qu'on les apprécie davantage.
Sortir du quotidien, des habitudes et avant tout des certitudes et se poser la question "Et si c'était le dernier ?"
Transcender l'instant, lui accorder de la valeur, le sublimer juste d'une pensée.
Cela vaut pour un coucher de soleil comme pour tout autre moment.
S'arrêter un instant d'être blasé, de se complaire dans ses certitudes et s'ouvrir au temps qui passe.
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