Depuis son retour du Sahara, sa silhouette est régulièrement visible dans le ciel où il accompagne parfois les buses.
Mais à la différence de la buse qui s'enfuit à tire d'aile lorsque la voiture s'arrête, le milan noir n'accorde pas d'intérêt à la bipède que je suis, ce qui m'a permis de faire ces deux clichés.
Le saviez-vous ?
Le milan noir mesure entre 55 et 60 cm, pour une envergure allant de 135 à 155 cm.
Pesant entre 650 à 950 , sa longévité peut aller jusque 23 ans.
Le site choisi doit tenir compte de deux impératifs : la présence de grands arbres ou d'escarpements rocheux favorables à la nidification d'une part, et la proximité de cours d'eau, de lacs ou d'étangs nécessaires à son approvisionnement et à son alimentation d'autre part.
Migrateur, le milan noir est de retour de son site hivernal au sud du Sahara à la mi-mars et ne reste en France guère plus que le temps de se reproduire, soit environ 4 mois.
Le nid, constitué de branchages, est souvent rempli de chiffons, de papiers, de détritus.
Le milan noir (qui est en fait brun) peut être considéré comme un charognard car il ne consomme en grande majorité que des proies mortes.
75 à 90 % des proies capturées proviennent du milieu aquatique (poissons malades ou crevés, flottant à la surface).
Mais la proximité des agglomérations lui est pleinement profitable puisqu'il fréquente assidûment les décharges et les dépôts d'ordures.
Depuis 20 ans, la population européenne du milan noir a fortement régressé.
La persécution de l'homme (chasse, empoisonnements) et la modification des pratiques agropastorales (diminution de la disponibilité de charogne) contribuent à son déclin.
De nouveaux dangers sont apparus récemment tels que la collision et l'électrocution sur les lignes électriques.
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