Expression souvent utilisée par votre entourage quand vous vous plaignez d'avoir trop mangé !
Balade sur la digue de Pincemaille.
Ce lac est "divisé en deux", d'un côté la retenue de pincemaille, dédiée à la pêche et les loisirs et de l'autre, le lac des mousseaux interdit à la pêche à partir de la digue.
Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir ce silure mort.
Ajouté à la présence d'une carpe flottant le ventre à l'air depuis quelques jours, je commence à m'interroger sur la qualité de l'eau.
Mais en y regardant de plus près, j'ai vite compris la raison du décès de cette "salopris" très prisée des pécheurs !
Le saviez-vous ?
Présent en « France » jusqu'à l'ère quaternaire, le silure s'éclipse
ensuite, pour ne plus se trouver que dans les cours d'eau d'Europe
Centrale, et principalement dans le Danube.
Son retour dans les eaux
françaises remonterait aux années 1970. Il aurait été volontairement
réintroduit par un pisciculteur du bassin de la Saône dont l'objectif
était d'observer l'acclimatation de l'espèce.
Quoi qu'il en soit, après avoir colonisé la Seille, puis la Saône, le
silure se rencontre désormais dans la quasi-totalité des rivières, lacs
et plans d'eaux des réseaux hydrographiques.
Carnassier solitaire et lucifuge
(qui évite la lumière), il vit d'ordinaire dans les zones les plus
profondes de son habitat.
Redoutable chasseur, il est réputé pour son appétit féroce, que viennent confirmer lesanalyses de contenus stomacaux.
Rongeurs, cormorans et autres
oiseaux, poissons toutes espèces confondues, y compris des carpes de bel
embonpoint, sont aux menus de ce glouton.
Ses capacités d'acclimatation
et d'adaptation sont très grandes.
A Albi, il a été constaté que le poisson modifiait ses habitudes alimentaires pour s'attaquer aux pigeons !
Il reste que ce poisson n'est pas arrivé au lac des Mousseaux par hasard compte tenu du "filet d'eau" qu'est la Sarre qui alimente cet espace aquatique et de la "digue" à fleur d'eau qui sépare la retenue alimentée naturellement et la seconde partie du lac alimenté par le trop plein de la retenue.
Ce poisson est d'ailleurs classé NUISIBLE en Indre et Loire et il est donc interdit de le relâcher après avoir été péché, ni même maintenu en vie !
Ne jamais oublier que modifier l'équilibre naturel en introduisant des espèces dites "invasives" est un geste irresponsable au regard de la biodiversité autochtone et des écosystèmes attaqués.
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