Le défi ?

Le défi n'est pas de poster une photo par jour... mais de prendre une photo par jour, et ce quelques soient les conditions "photographiques". Tout au moins essayer

jeudi 14 novembre 2013

Barges aux marais salants

C'est avec du retard que je poste le dernier grand moment de notre escapade au bord de l'Océan.

Sortant des axes principaux, nous nous sommes aventurés sur des petites départementales traversant les marais salants de  Batz-sur-mer, histoire de rencontrer quelques oiseaux.

Hérons cendrés, Grande Aigrettes, Aigrettes garzettes étaient au rendez-vous.
Un chevalier Gambette, quelques Spatules blanches et surtout des Barges à queue noire  !

Oiseau déjà observé au lac, avant l'acquisition de la Swaro... un petit point difficile à identifier même sur cliché !

Bien que méfiant, le passage quotidien des voitures atténue la méfiance des oiseaux... ce qui m'a permis de faire quelques clichés et de découvrir ce joli bec rose !!!

Les barges à queue noire nichent autour de la Baltique,  dans toute l'Europe Centrale et la région balkanique ainsi qu'en Sibérie Occidentale où leurs implantations ne dépassent pas à l'est le cours du Ienisseï.


Leur hivernage ne se fait pas aussi loin au sud qu'on le supposait autrefois. Elles ne dépassent guère l'Equateur et s'installent aux Canaries, aux îles du Cap-Vert, au Tchad, vers les sources du Nil et sur les bords du golfe Persique.


Dès la fin août, on peut les apercevoir au cours de leurs passages qu'elles effectuent en petits groupes disciplinés  en compagnie d'échassiers plus petits. Au début mars, elles sont de retour pour le trajet inverse.


En effet, ces oiseaux arrivent assez tôt sur nos côtes, avant même d'avoir revêtu leur beau plumage.


Ils sont d'abord présents en Camargue puis ne tardent pas à apparaître sur les côtes du sud-ouest, puis aux embouchures de certains fleuves comme la Loire et la Vilaine.


Ils peuvent même remonter certains fleuves et séjourner sur les rives mais, début avril, leur observation devient très rare car la plupart ont regagné leurs quartiers nordiques.     


Malgré ses longues échasses, la barge avance à pas comptés, entrant profondément dans l'eau où elle ne nage toutefois que contrainte et forcée.



Pour fouiller la vase, son corps bascule autour de l'articulation du tarse, la queue pointant vers le ciel, tête cou et bec profondément immergés à la recherche de vers, de larves et de petits crustacés.


Sans en être certaine, il s'agit probablement d'un mâle et d'une femelle.

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