L'accalmie est de courte durée. Au loin, l'Océan déferle de nouveau sur la côte.
Un premier oiseau blanc m'interpelle... une garzette cherche pitance parmi les rochers. Plus habituée à la contempler aux abords du lac, je découvre l'oiseau d'un nouvel oeil.
Deux rieuses, deux corneilles et quelques pipits maritimes vaquent à leurs occupations ici et là.
Puis il y a eux... dans le bleu du ciel, dans le blanc de l'écume.
Tous, goélands argentés... Jeunes et adultes ensemble, le bec au vent, face à l'océan !
Déjà la veille, j'avais été surprise par la présence d'un jeune alors que creux, houle et vents composaient des instants saisissants.
Qu'est-ce qui pousse l'oiseau à sortir alors même que le temps ne lui permettra pas de manger, si ce n'est, j'imagine, le plaisir de voler et d'affronter les éléments.
Le goéland n'a pas, par chez nous, une bonne réputation comme toutes les espèces qui ont su tirer profit de l'activité humaine et notamment de ses déchets.
Le goéland chez nous (leucophée essentiellement) ne lutte pas contre les vents ni ne respire l'air iodé. Quand il n'est pas dans la décharge de Sonzay, il vaque ici et là, dans les champs labourés.
L'Océan ne semble pas manquer aux goélands de chez nous... Mais ici, ils semblent tellement indissociables !
Alors quand l'un crie, et que les autres lui répondent... il ne manque plus que le bateau de pêche qui
rentre au port !
A défaut, et pour la poésie, ce bateau de plaisance fera bien l'affaire :)
De cette journée riche en photographies, il reste un dernier épisode qui se déroule sur les marais salants.
Plus tard dans la soirée peut-être, sinon demain...
un véritable régal des yeux... superbes clichés avec des commentaires agréables à lire. bravo ! amicalement bernard et franca
RépondreSupprimerMerci à vous deux !!! Cela fait plaisir de faire plaisir :))
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