Je la croyais partie mais il semblerait qu'elle ait été encore aperçue.
C'est idiot, mais je n'aime pas la "solitude" même animale, surtout quand ce n'est pas dans la nature du dit animal.
J'ai pu l'observer dès son arrivée. Il est étonnant de constater qu'elle a été la curiosité de tous les "habitués du lac". Et quand je dis "tous", c'est "tous" ! Pas un oiseau qui ne l'a observé avec intérêt... au point que j'ai pensé à l'histoire du "Vilain petit canard" !
Elle a bien tenté de se mettre avec les grandes aigrettes, sans grand succès... et il faut bien l'avouer, cela m'a peiné !
Oiseau égaré ?! Oiseau malade qui n'a pu suivre le groupe ? Quelles en sont les raisons ?
Je n'aurai jamais de réponse à ces questions mais j'ai voulu croire qu'elle faisait de nouveau partie d'un groupe lorsque j'ai observé pas moins de 9 spatules blanches ce matin.
Les oiseaux ne sont pas dans leur élément et cela se ressent.
Ils "dormaient" encore lorsque je suis arrivée. Ils se sont toilettés pour certains puis ont commencé à fouiller la vase, jusqu'à la première alerte !
Et là, ils ont pris leur envol pour se reposer plus loin.
J'ai préféré les laisser tranquilles.
A quoi bon inquiéter les oiseaux avec les cliquetis de l'appareil lorsque l'on sait que les photos seront médiocres ?
S'il est une chose impensable pour moi, c'est bien de déranger inutilement un animal dans son élément pour obtenir "LE" cliché à tout pris !
D'autant que l'activité sur les rives du lac est encore dense !
Pécheurs en barques ou sur berges (et ils sont très nombreux), observateurs indélicats et/ou "urbains" qui se croient tout permis, notamment de longer les berges habituellement occupées par les oiseaux.... (et d'ailleurs, il m'a suffit de faire le tour du lac pour le constater encore !), chasseurs en repérage ...
Mais revenons à nos moutons.
La brume d'hier ne s'est pas levée... autant dire que la qualité des clichés dans de telles conditions s'en ressent forcément ! Mais le challenge est bien de faire au minimum UNE PHOTO PAR JOUR
Et c'est donc en visionnant les dites photos que j'ai cru voir la "solitaire", en arrière plan du groupe !
Je dis bien "j'ai cru" (disons que le "djizz" penchait en sa faveur).
J'espère me tromper, et c'est bien pour cela que je suis ressortie pour essayer de la "trouver" (faire chou blanc m'a satisfait !)
C'est lors de ma sortie de midi que j'ai été surprise par un grand oiseau blancs au vol lourd. Au dessus des champs et des habitations, ce n'est pas vraiment commun, surtout à cette altitude !
Tout juste le temps de me garer en catastrophe sur le bas côté que je croisais ce cygne tuberculé, tout "crotté", un peu désorienté ! Là encore, c'est plutôt rare d'observer un seul individu surtout en "vol".
J'ai croisé les doigts pour qu'il bifurque sur le lac, ce qu'il a fait... mais je n'ai pas retrouvé l'oiseau sur l'eau !
Comment un oiseau d'eau, pour qui la propreté du plumage est indispensable à sa survie, peut-il être aussi sale ? Que s'est-il passé ? L'approche de la chasse rends les hommes fébriles et les oiseaux nerveux... un lien ?!
Une fois posée sur la digue, c'est une grande aigrette qui commence à s'habituer à ma présence au même endroit qui m'a offert un beau moment d'observation avec cette pêche à la "dague"!
La perche commune, estimé entre 15 et 20 cms, n'aura pas mis ses 4 années de vie (âge estimé) à profit pour se méfier de l'oiseau.
Transpercée de part en part, le poisson est quasiment mort sur le coup... reste qu'il s'est figé, épines dorsales dressées (et ca, les oiseaux, s'en méfient comme de la peste !)
Aujourd'hui ce sont les "oiseaux blancs" qui m'ont apporté le plus en matière d'observation !
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