Il s'agit du plus grand limicole européen.
"Le Courlis cendré vit
indifféremment sur des terrains secs ou humides, à l'intérieur des
terres ou sur le littoral avec une préférence pour les tourbières et les
landes ne dépassant pas 600 m d'altitude.
Le Courlis cendré niche dans les
prairies herbeuses, de préférence de faible hauteur, ce qui lui permet
d'avoir une parfaite couverture visuelle de son territoire. Le nid est généralement construit
dans un endroit sec à végétation basse, garni de quelques herbes sèches
ou de bruyère.
La
femelle pond en avril-mai (1 ponte annuelle), 3 à 5 oeufs beiges, bruns
ou olive tachetés de brun plus foncé, qu'elle couvera alternativement
avec le mâle pendant 27 à 29 jours. Les poussins, nidifuges,se
nourrissent seuls après quelques jours seulement mais ne prendront
leur envol qu'au bout de 32 à 38 jours.
C'est plutôt le mâle qui les
élève.
Le
Courlis cendré se nourrit à découvert dans les limons et vasières. Son
long bec particulièrement adapté à la capture de vers et de mollusques
sonde profondément la vase, son extrémité étant pourvue de cellules
très sensibles
au toucher qui lui permettent de localiser ses proies.
Il se nourrit parfois de baies et graines et de céréales à l'occasion.
Dans les secteurs prairiaux où il niche, le courlis consomme beaucoup d'insectes et de lombrics.
Protection / Menaces :
En France, la population hivernante est en déclin et la population nicheuse est à surveiller.
En Lorraine comme ailleurs, il est victime :
- de la disparition des prairies humides de fauche au profit des terres labourées
- de l'extension du drainage et du remplacement du foin par de l'ensilage de maïs,
- de l'intensification de la conduite des prairies :
- du damage des prairies au printemps visant à égaliser les taupinières et entraînant une destruction systématique des couvées précoces,
- de la disparition des prairies humides de fauche au profit des terres labourées
- de l'extension du drainage et du remplacement du foin par de l'ensilage de maïs,
- de l'intensification de la conduite des prairies :
- du damage des prairies au printemps visant à égaliser les taupinières et entraînant une destruction systématique des couvées précoces,
- de l'apport d'amendements qui
stimule la croissance de la couverture herbacée qui devient trop haute
et trop dense, donc impropre à l'élevage des nichées (surveillance du territoire difficile, déplacement des poussins entravé...)
- de la fauche précoce des prairies pour l'ensilage de l'herbe qui réduit à néant toute chance de réussite pour la nidification du Courlis.
- de la fauche précoce des prairies pour l'ensilage de l'herbe qui réduit à néant toute chance de réussite pour la nidification du Courlis.
Les pratiques agricoles affectant les lieux de reproduction jouent donc un rôle déterminant dans le maintien de nos populations nicheuses.
C'est pourquoi il existe depuis quelques années des mesures agri-environnementales permettant d'appliquer aux zones de nidification du Courlis cendré et du râle des genêts une gestion agricole adaptée : la vallée de la Meuse fait actuellement l'objet d'un article 21-24 c'est-à-dire qu'en contrepartie de compensations financières, les agriculteurs acceptent de faucher plus tardivement pour permettre aux nichées de prendre leur envol."
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