samedi 15 juin 2013

Rétrograde !

Je rétrograde de plus d'un mois dans mon retard.

Il me faut revoir toutes mes photos postées depuis le 25 avril suite à une erreur d'appréciation de ma part.

Cela nécessitera beaucoup de temps (ce que je n'ai pas forcément) mais je fais au mieux !

Une occasion de mettre les journées non postées.
Cela tombe bien, pour ne pas changer, les nuancés de gris qui plombent le ciel et le vent qui souffle depuis ce matin me laissent un peu de temps libre.

En quelque sorte, ce sera reculer pour mieux sauter ! :)
Bon we

(Pour la photo du jour, il faudra attendre ! Fâchée avec mon apn, que du médiocre ce matin !)

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Elles sortent rarement quand je fais "mon tour", et finalement, comme les animaux sauvages, détestent les voitures qui roulent à petite vitesse.

Mais aujourd'hui, allez savoir pourquoi, point de départ en panique.
Voici donc les travailleuses à l'origine du fromage de chèvre du coin... De quoi rassurer les locavores sur la provenance du produit !

Qu'est-ce qu'être locavore ?

Notre ami Wiki nous apprend que "Le mouvement locavore encourage les « consommateurs » à acheter des produits frais et de saison, à acheter sur les marchés et/ou aux agriculteurs ou paysans locaux (dans les AMAP ou les cueillettes par exemple), à choisir leurs propres aliments, en faisant valoir la qualité du produit frais, des produits locaux, dont le goût serait meilleur que les produits industriels.

Ce mouvement se veut un acte respectueux de l’environnement par le maintien de la diversité des paysages, des écosystèmes en évitant les monocultures (actuellement, il sera par exemple difficile de se fournir en viande, légumes et fruits au milieu de régions à monocultures céréalières). Également, l’expédition alimentaire sur de longues distances exige souvent plus d'énergie fossile sous forme de:

  • produits phytosanitaires ou pesticides accompagnant les modes de cultures conventionnelles employant des végétaux « modernes » ayant une fructification à « transportabilité » élevée (fermeté du fruit)
  • carburant pour le transport
  • plastiques et polystyrènes pour le suremballage
  • industrie de production ferroviaire, navale, routière
Ce mouvement se veut également un acte de stabilité sociale par le maintien harmonieux des populations sur les territoires."


Je ne suis pas une "locavore" acharnée même si je privilégie la production française pour des raisons écologiques.

Il reste que l'argent étant le nerf de la guerre, il n'est pas toujours facile de privilégier l'économie local face à des produits défiants toute concurrence.

Le monde médiatique après avoir prôné le bio, l'a souvent décrié en parlant de "produits plus cher et pas meilleurs".

Comme souvent, véhiculer de fausses idées nuit gravement à l'IDEE.

Il n'a jamais été question de produire "meilleur" et "moins cher" en faisant du bio, mais de produire "plus sain", comprendre par là "sans apport ajouté en produits chimiques".

En cultivant "bio", les agriculteurs s'exposent à un rendement moindre, à des produits 'imparfaits' qui heurteront l'oeil du consommateur qui aime tant les produits "parfaits".

Les prix forcément s'en ressentent.

Mais en cultivant "bio", les produits que vous consommerez seront plus sain et vous participerez à l'assainissement des terres gorgées de produits en tout genre !

Pour moi, locavore et bio vont de paire, reste qu'il n'est pas toujours évident de trouver à proximité de chez soi, le panel des produits que nous avons l'habitude de consommer et qu'il y a encore beaucoup à faire (comme privilégier le verre comme emballage !!!)

Ma minute écoloresponsable est terminée :) mais ma fibre ne peut s'empêcher de vibrer en constatant ce ciel dessiné par l'industrie aérienne.



Finalement, je comprends assez bien  les pratiquant(e)s de la politique de l'autruche qui consiste à ne pas vouloir "voir", soit parce que l'on ne se sent pas concerné, soit parce que l'on se sent impuissant.

Il est vrai qu'en recadrant une photo, on peut la rendre plus naturelle et plus "conforme" à ce à quoi on aspire !

Je me souviens de ce reportage sur les cartes postales où on vous montre un pro photoshop dont le travail consiste à gommer sur les photos tout ce qui fait désordre (comme des poubelles par exemple).

Partout, il est question de vendre du "rêve" et du "propre", et d'asservir la conscience collective en l'anesthésiant à coup de "jolies choses".




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